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"FEMMES DE COURTELINE"

 

Trois scènes de ménages ? Sans doute… Trois couples ? Peut-être… Trois épisodes de la vie d'un couple ? Possible… Quoi qu'il en soit, l'amour est là, et la tendresse aussi.

Sur un mode tantôt sensible, tantôt égrillard et farce, on y découvre que le bonhomme n'est pas forcément aussi misogyne qu'il aime à le faire croire.

 

"La paix chez soi" :

Petit règlement de compte entre un auteur de médiocres feuilletons et sa jeune femme, dépensière et tête en l’air. Le bel arrangement du mari tiendra-t-il face à la petite femme qui lui fait face avec ses armes à elle ?

Lequel des deux sera vainqueur ? En faut-il un ?

 

"La peur des coups" :

Retour de bal : Madame se met au lit, Monsieur lui fait une scène de jalousie.

Là c'est la femme qui mène le bal et conduit son mari au summum de l'excitation.

 

"Les Boulingrin" :

Entre un couple en délire et une bien curieuse bonne, une soirée de folie pour un pique-assiette professionnel dans une maison qui semblait si tranquille…

 

Avec: Christine Gold, Christian Paumelle, Véronique Alexandre, Grégory Fera

Mise en scène : Victor Davray, assisté de Véronique Alexandre

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Petites notes de mise en scène

 

Courteline observe le genre humain avec un œil critique, souvent féroce et sans concession, et l'on connaît les portraits cruels qu'il fit des fonctionnaires et des militaires. Les femmes ne sont pas mieux traitées et l'on a beau jeu de voir en lui un misogyne qui regarde avec un certain amusement les petits trottins futiles et les bourgeoises stupides.

Mais il arrive que l'ami Georges Courteline se penche sur le couple. C'est le cas dans les trois pièces que nous avons choisi.

De prime abord il s'agit de trois scènes de ménages qui n'épargnent ni les hommes, ni les femmes. Pourtant, l'amour est là, et la tendresse aussi.

On y découvre une finesse de sentiments, que Courteline cache pudiquement sous une peinture forte et brillante de ses personnages.

Notre démarche est donc de mettre en lumière les facettes, souvent mal éclairées, de ces petits bijoux que sont ces petites pièces, tout en pensant qu'il pourrait bien s'agir de trois épisodes de la vie d'un couple.

 

"La paix chez soi " :

Petit règlement de compte entre un auteur de médiocres feuilletons et sa jeune femme, dépensière et tête en l’air. Une petite phrase donne le ton et va étayer notre mise en scène : «Je t’ai un peu battue, je t’en demande pardon… et qu’au fond je sois excusable de m’être conduit en dément le jour où tu m’as rendu fou. »

Oui, il l’aime sa petite femme, mais il ne veut pas trop le dire, de peur qu’elle en abuse. Quand bien même il essaye de faire “les gros yeux”, la première larme a raison de lui.

Et elle ? Il ne faut voir dans les piques qu’elle adresse en début de scène à son mari, que la recherche d’une assurance qui lui permettra de se faire pardonner la malheureuse "lanterne à verres de couleur en imitation de fer forgé".

N'est-elle pas désarmante de candeur ? Mais, n'est-elle pas habile autant que candide ?

 

"La peur des coups" :

C'est écrit : " Retour de bal. La petite scène obligée de chaque fois…"

Madame se met au lit, Monsieur lui fait une scène de jalousie.

Nous y verrons une espèce de parade du "mâle" sous le regard qui se veut narquois de la jeune femme, quelque chose comme un rituel amoureux bien réglé. Là c'est la femme qui mène le bal et conduit son mari au summum de l'excitation.

 

"Les Boulingrin" :

Une soirée surprenante pour un pique-assiette professionnel.

Il en cuira à l'intrus venu mettre son nez dans le bel arrangement de ce qui pourrait être une espèce de ménage-à-trois informel.

Un vent de folie va souffler dans une maison qui semblait si tranquille.

EXTRAITS DE PRESSE"FEMMES DE COURTELINE"

Le charme de personnages irrésistibles

« Chacun le sait, Courteline doit son nom à la vivacité de ses dialogues, puisque c'est une dérive de "courte-ligne" ; et à cet égard les comédiens de la compagnie du Grain de sel servent parfaitement l'auteur.
Déploiement de charme, explosion de finesse à la minute, comédiens s'épaulant parfaitement l'un l'autre dans la symbiose du couple, Christine Gold, Christian Paumelle, Véronique Alexandre et Grégory Fera ont le verbe et la gestuelle justes, et c'est un enchantement. Surtout dans la dernière pièce dans laquelle un profiteur un peu coucou a affaire avec une bonne perverse et un couple plus fort que lui en rouerie. L'effet est inénarrable.
La mise en scène assure une unité des effets et il n'y a aucun blanc dans le spectacle. Les costumes des "Risous de Montmartre" sont adaptés aux personnages avec beaucoup d'à propos, et, il faut bien le dire, lesdits personnages, symboles de la rouerie féminine et de l'autoritarisme mâtiné parfois de lâcheté du mâle sont irrésistibles.

Préparez-vous à une soirée charmante, et allez voir ce spectacle en couple, je gage qu'elle se terminera alors sur l'oreiller. »

 

Dimitri DELHOMME
pour VALLÉE FM 96.6

 

 

 

Un duo tonique

 

« Vous voulez connaître le regard de Courteline sur la femme ? Venez assister à une excursion dramatique qui ne restera pas sans animer des débats sur le rôle de la femme dans le mariage, à l'époque et même aujourd'hui.

Les femmes de Courteline » est un spectacle vif, enlevé, surprenant et savoureux, servi par un duo tonique dans les rôles principaux (Christine Gold et Christian Paumelle) et bien porté par une équipe harmonieuse. En prime, cette étude de meurs sulfureuse, riche en péripéties, ne laisse pas l'érotisme sur les bords grâce à la sensualité de Christine Gold et à la mise en scène.

Mais une fois passé les histoires d'argent et de jalousie, attendez-vous à un supplément loufoque et carnavalesque totalement imprévisible ! »

 

Thomas DE HAMBOURG

pour Radio Libertaire 89.4 / Tempête sur les planches

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